Mauvaises herbes comestibles des jardins

10 Mauvaises Herbes Comestibles de nos Jardins

Je vous souhaite la bienvenue sur mon article au sujet des mauvaises herbes comestibles de nos jardins. Les espèces de végétaux présentes dans cet article sont bien souvent détestées par de nombreux jardiniers et agriculteurs. Et en effet, certaines peuvent représenter une très grande compétition au sein du potager si on les laisse agir à leur guise.

Mais bien que de nombreuses mauvaises herbes n’aient aucun intérêt pour l’Homme, certaines espèces sont bien plus intéressantes. Ainsi, nous voyagerons au sein du monde méconnu des plantes sauvages comestibles en s’intéressant à celles près de chez nous.

Voici le déroulé du plan : 1 mauvaise herbe comestible par section.

Nous essayons de simplifier au maximum certains termes techniques. Mais si certains vous posent problème, alors n’hésitez pas à consulter notre Lexique Botanique.

L'Ortie, La Star Des Mauvaises Herbes Comestibles.

Il est vrai que l’ortie n’est pas une plante des plus appréciées lorsqu’on la touche. Et pour cause, cette plante appartenant à la famille des Urticacées possèdent des poils urticants en forme d’aiguilles. Ces derniers viennent libérer diverses substances chimiques lorsqu’ils pénètrent la peau. Parmi ces substances chimiques irritantes, nous pouvons évoquer l’histamine, l’acétylcholine, la sérotonine et acide formique.

Mais en mettant ces désagréments de côté, l’ortie est sans doute la star des mauvaises herbes comestibles. En effet, en plus de l’utiliser comme engrais naturel riche en azote avec le fameux purin d’ortie, elles sont une grande source de nutriments. Parmi ses nutriments nous pouvons citer : la vitamine A, la vitamine B, vitamine C, fer, calcium, magnésium, phosphore ainsi que le potassium. Sans oublier la grande quantité de protéines qu’elle referme dont près de 40% du poids sec.

En France, nous avons 5 principales espèces d’orties véritables et des dizaines d’autres plantes ressemblantes aux orties mais qui n’en sont pas. Ainsi, Urtica urens, Urtica pilulifera, Urtica membranacea, Urtica atrovirens (Corse) et surtout la fameuse Urtica dioica (Grande ortie ou ortie dioïque) sont des espèces véritables d’Orties. Mais Lamium album, Lamium galeobdolon, ou encore Lamium orvala sont des Lamiers, plantes de la famille des Lamiacées, cousines de la menthe.

Enfin, n’oubliez pas que les orties sont les seules plantes urticantes de France. Il n’y a donc aucun risque si vous vous piquez avec une d’entre elles, c’est de l’ortie ! La petite astuce consiste à frotter la zone qui nous démange avec des feuilles de plantains.

L’ortie est aussi une des plantes sauvages comestibles les plus abondantes en France, elle pousse aussi sur de nombreux sols différents. Mais elle a tendance à être plus abondante dans les milieux frais et humides que secs.

Donc pourquoi s’en priver ?

Le Pissenlit, Le Roi De La Salade Sauvage.

Qui ne connait pas le fameux pissenlit. Avec ses belles fleurs jaunes et des graines volantes qui nous amusaient lorsqu’on était enfants. D’ailleurs, une fleur de pissenlit n’est pas une fleur, mais un ensemble de fleurs. Le pissenlit a l’inflorescence typique de la Famille des Astéracées dont il fait partie : le capitule.

C’est aussi une des plantes sauvages de France les plus abondantes. Au moins autant abondante que l’ortie même si ce dernier ne pousse par dans les mêmes milieux à l’état sauvage. Mais n’oubliez pas qu’il se plaît particulièrement dans les potagers, jardins et pelouses !

Les pissenlits sont toutefois très difficiles à identifier selon leurs espèces. En effet, il existe plus de 1200 espèces de Taraxacum proches en Europe dont 250 à 300 espèces rien qu’en France. D’autres espèces d’Astéracées leur ressemblent également. Parmi ces espèces similaires de mauvaises herbes comestibles nous pouvons citer les genres suivants : Crepis, Hieracium, Hypochaeris, Lapsana, Leontodon, Picris, Pilosella ou encore Sonchus.

En termes de cuisine, vous apprécierez le pissenlit. En effet, avec ses apports de Vitamine C, β-carotène), le pissenlit vous donnera une santé de fer. Aussi, nous l’utilisons de nombreuses manières différentes. Salade au lard ardennaise, jeunes feuilles en salade, boutons de fleurs en décoration de plat ou encore du sirop et du vin avec les capitules. Enfin, vous pouvez même préparer du café à partir des graines de pissenlit !

Malgré tout, le pissenlit se reconnaît assez facilement grâce au latex blanc qu’il produit lorsqu’on coupe une tige ou une feuille. Aussi, beaucoup d’espèces de plantes sauvages similaires sont comestibles. Mais veillez à ne pas consommer cette plante si elle est proche d’un pâturage ou d’une zone humide. La plante peut héberger la douve du foie, qui est une maladie dangereuse.

Le Coquelicot, Décoration Et Graines De Pavot.

Les coquelicots font partie de la famille des Papavéracées et sont considérés comme les mauvaises herbes les plus handicapantes dans les champs et cultures. Même s’ils préfèrent les sols calcaires, on les retrouve dans la quasi-totalité de la France. Ils sont moins communs dans les jardins mais très présents dans les champs de blé, d’orge ou de colza.

Les coquelicots se reconnaissent très facilement grâce à leurs pétales rouges largement visibles lors de la floraison. Nous pouvons consommer ses tiges velues, ses feuilles, ses boutons floraux, ses pétales et mêmes ses graines. Cette plante herbacée annuelle a un goût de noisette si on déguste ses pétales. Nous pouvons aussi confectionner des sirops, bonbons ou même des tisanes.

Mais le charme du coquelicot réside dans ses graines. En effet, les boulangeries apprécient l’utilisation des graines de coquelicot pour relever le goût du pain. Elles donnent les fameuses graines de pavots.

En phytothérapie, le coquelicot a des effets calmants, voire sédatifs, légèrement narcotiques et donc aide l’endormissement. Notamment lorsque vous utilisez en tisane le soir avant d’aller vous coucher.

Comme pour les pissenlits et les orties, il existe plusieurs espèces de coquelicots que nous pouvons confondre. Ainsi, Papaver dubium, Papaver hybridum et Papaver argemone sont des espèces proches.

Petit fun fact, le coquelicot est aussi un cousin du Pavot à opium (Papaver somniferum). Mais cette espèce n’est pas présente dans les écosystèmes français.

Les Plantains : Plantes Sauvages Faciles À Reconnaître.

Il existe environ 200 espèces de plantains réparties dans le monde. Parmi ces espèces de plantains, en France nous pouvons trouver : Plantago afra (Sud), Plantago coronopus, Plantago holosteum (Sud), Plantago lanceolata, Plantago major, Plantago maritima, Plantago media, ou encore Plantago ovata (naturalisé).

Ces plantes comestibles se reconnaissent très facilement par leur floraison. En effet, les fleurs de plantains sont discrète, disposées en épis au sommet d’une longue hampe. Dans le cas du Grand Plantain (Plantago major), du Plantain Lancéolé (Plantago lanceolata) et du Plantain Moyen (Plantago media), les nervures des feuilles ne se touchent jamais. Vous pourrez donc facilement les reconnaître parmi la Flore Française. Ce sont aussi les plus communs.

Quoiqu’il en soit, la plupart du temps, les agriculteurs considèrent les plantains comme des mauvaises herbes.

Pour le cas du Grand Plantain, la plante renferme en elle plusieurs composés chimiques. Ainsi, nous pouvons citer les tanins, le mucilage ou encore des flavonoïdes comme l’Apigénine, des acides-phénols ou l’aucuboside. Les plantains sont aussi des plantes très fibreuses.

Vous pouvez agrémenter vos salades à l’aide des feuilles ou même les faire en soupe. Mais elles sont également très utiles en cataplasme pour calmer les douleurs liées aux piqures de moustiques et brûlures d’orties.

Au-delà d’être une plante sauvage comestible, les plantains sont aussi des bio-indicateurs. En effet, une grande présence de plantains sur votre sol, et vous savez que votre sol est argileux et compact.

Marguerite, Pâquerettes Et Camomilles : Fleurs Comestibles.

Que ce soir la Pâquerette (Bellis perennis), la Camomille (Chamaemelum nobile) ou encore la Margerite (Leucanthemum vulgare), ces trois espèces de plantes herbacées appartiennent toutes à la famille des Astéracées. Nous pouvons aussi très facilement les confondre au premier abord à cause de leur inflorescence jaune et blanche.

D’ailleurs, ce n’est pas une fleur, mais des fleurs ! Ce que nous avons l’habitude de prendre pour des pétales blancs sont en réalités des fleurs ligulées. C’est l’inflorescence typique des Astéracées.

Ici, nous n’allons pas nous attarder sur la Camomille ou la Marguerite, qui bien que communes, ne le sont pas autant que la Pâquerette. Cette dernière étant en effet la plus présente sur les pelouses des jardins et même dans les champs et pâturages. Très rustique, elle pousse en touffe dense. Sa floraison dure aussi toute l’année, ce qui l’aide à envahir les milieux où la végétation est basse. La cueillette de la Pâquerette peut donc se faire toute l’année dans de nombreux écosystèmes.

Au niveau alimentaire et comestibilité, les feuilles, les boutons floraux, ou encore la fleur peuvent même se manger crus. Il faudra cependant penser à les cueillir dans des milieux où les animaux ne sont pas présents (risques de maladies). La feuille de Pâquerette a un léger goût de noisette, légèrement poivré pouvant toutefois tirer sur des saveurs âcres.

Niveau phytothérapie, Bellis perennis possède des vertus intéressantes. Ainsi, la Pâquerette est astringente, hémostatique et hépato-stimulante. Elle peut aussi soigner les étourdissements, l’insomnie ou les déséquilibres du calcium dans le corps.

D’autres espèces d’Astéracées similaires peuvent toutefois porter à confusion. Mais elles sont également d’autres espèces de mauvaises herbes comestibles. Ainsi, nous pouvons sans crainte consommer Bellis sylvestris, Bellidiastrum michelii, ou même Erigeron karvinskianus (naturalisée en France).

Amarante Réfléchie Une Des Mauvaises Herbes Comestibles Au Goût D'épinards.

Tous les agriculteurs et jardiniers connaissent cette redoutable plante. L’Amarante réfléchie est une plante annuelle de la famille des Amaranthacées mesurant de 20 à 90 cm de hauteur. Elle possède une racine pivotante développée lui permettant de conquérir rapidement les friches et terrains où la terre est retournée. Elle se mélange donc facilement avec d’autres plantes sur une terre cultivée. Potagers, massifs de fleurs et champs sont des terrains de prédilection.

On consomme des plants d’Amarante réfléchie en Europe et en Asie. Plus particulièrement, en Inde, l‘Amarante réfléchie sert même de plat national : le Thoran. Un plat originaire du Kerala utilisant le feuillage finement coupé de la plante avec du piment, de l’ail, du curcuma et de la noix de coco râpée.

L’Amarante réfléchie se mange principalement comme légume. Nous pouvons récolter les feuilles, tiges, graines et pétioles et les cuisiner à la manière des épinards. Aussi, les graines, une fois grillées et moulues peuvent s’incorporer dans la farine pour en faire du pain ou de la bouillie.

Mais attention, bien que nous ne comptons aucune Amaranthus (genre Amarante) toxique, consommer ces plantes sauvages n’est pas sans désagréments. Les feuilles d’Amarante contiennent de l’acide oxalique et parfois des nitrates si elles poussent dans des lieux cultivés. Ainsi, l’eau de cuisson ne doit pas être consommée. Mais elle fait un très bon engrais pour une plantation au jardin.

L'Oseille Sauvage : Différentes Espèces Comestibles.

Ce que nous appelons oseille sauvage regroupe de nombreuses espèces d’oseilles. Appartenant à la famille des Polygonacées, le genre Rumex regroupe environ 200 espèces dans le monde, dont 18 en France. Parmi ces espèces d’oseille, il y a Rumex acetosella, Rumex acetosa, Rumex alpinus, Rumex obtusifolius, Rumex crispus, Rumex hydrolapathum ou encore Rumex longifolius.

Au-delà d’être une des mauvaises herbes comestibles les plus présentes dans les jardins, elle sert aussi dans l’alimentation humaine. En effet, de nombreux Rumex sont des plantes potagères utilisées pour leurs feuilles. Les feuilles et pétioles ont une saveur douce et acidulée. Elles peuvent également se manger crues en salade, ou cuites. Les graines peuvent se manger, mais elles sont astringentes.

Au niveau de ces vertus médicinales, les Rumex ont marqué la médecine du Moyen- ge en Europe. Toutes les parties de la plante peuvent s’utiliser. Soit en cataplasme, en onction, en tisane ou pastille, voire suppositoire, poudres, vins médicinaux, et même en préparations à base de vinaigre et d’eau-de-vie.

Frotter une feuille de Rumex sur une piqûre d’ortie permet de stopper les démangeaisons. La racine de certaines Oseilles pulvérisées sans dilution servent à soigner certaines plantes. Les Rumex sont aussi des bio-indicateurs. Ils poussent sur des sols équilibrées en eau et en matière organique. Ce sont des espèces pionnières sur les sols avec peu d’humus ou marque un sol acide selon les espèces.

Enfin, il ne faut pas confondre les feuilles d’oseilles avec celles de bardanes ou d’arum. La bardane est comestible, mais les arums sont des plantes toxiques pouvant donner une sévère sensation de brûlure en bouche. Cela dit, le port général de ces plantes sont très différents. Surtout lors de la présence des inflorescences et infrutescences qui sont très différentes.

Le Chiendent Commun : Une Des Mauvaises Herbes Comestibles Des Périodes De Disettes.

Le chiendent commun est probablement LA mauvaise herbe la plus ravageuse des pelouses. C’est aussi une des plantes sauvages françaises les plus communes dans les cultures, les jardins, vergers, prés et potagers. Avec ses rizhomes, elle possède une véritable force de colonisation sur les milieux à végétation basse. Et ce, dans tout l’hémisphère Nord. Elle se naturalise même dans certains pays de l’hémisphère Sud.

Le chiendent commun a eu une grande importance alimentaire dans l’Histoire. Pas comme plante fourragère, ni cultivée, mais comme plante de survie. En effet, le chiendent était bien souvent consommé par les populations pauvres lors des périodes de disettes comme légume-racine. Le rizhome de chiendent peut se sécher et être moulu afin de réaliser une sorte de bouillie. Quand ils sont jeunes, les rizhomes peuvent se consommer crus.

Autrefois, le chiendent servait aussi à la réalisation d’une bière qu’on appelait sobrement bière du chiendent. C’est aussi une des mauvaises herbes aux vertus médicinales qu’on emploie en Europe depuis des siècles. Son usage est toutefois abandonné depuis la médecine moderne. Nous pouvons toutefois employer son rizhome en décoction afin de libérer ses propriétés émollientes et diurétiques.

Bien sûr le chiendent reste une plante sauvage plus utile pour l’alimentation animale qu’humaine. En effet, lors de sa deuxième coupe, les jeunes repousses de chiendent ont une bonne valeur fourragère pour les animaux de pâturage. Et effectivement, il est très riche en protéines. En vieillissant, il libéra davantage de lignine et sera donc moins digeste.

Enfin, côté artisanat, le chiendent officinal peut s’utiliser pour confectionner des brosses grossières avec les chaumes (tiges) séchées de la plante

Les Chardons : Du Piquant, Mais Aussi Du Goût !

Ce sont les mauvaises herbes comestibles que nous cultivons le plus et sous différents noms. Et pour cause, le Monde des chardons est presque sans limite. En effet, il se compose de 3 genres principaux, à savoir : Carduus, Cirsium et Cynara. Parmi ces redoutables adventices à épines, on dénombre une centaine d’espèces comestibles.

Les plus connues d’entre elles sont : le Cardon (Cynara cardunculus var.altilis), l’Artichaut (Cynara cardunculus var. scolymus), le Cirse des champs (Cirsium arvense) et le Chardon Commun (Carduus vulgaris). Et la plupart des chardons sauvages portent des épines le long de leurs feuilles, voire de leurs tiges.

Il existe des risques de confusions possibles avec d’autres plantes épineuses qui ne sont pas des chardons. Par exemple, les Panicauts de la famille des Apiacées ou la Cardère Sauvage qui appartient aux Caprifoliacées. Les Panicauts sont comestibles alors que la Cardère sauvage, ne l’est pas.

Mais pour revenir sur ce qui nous intéresse : qu’est ce qui est comestible sur les chardons ? Vous pouvez consommer les racines confites ou en sauce, ainsi que les graines qui s’utilisent en pharmacologie. Ces dernières contiennent en effet de la sylimarine efficace contre les problèmes hépatiques, digestifs et vasculaires.

Mais le plus connu reste les feuilles. Les jeunes pousses sont forcément plus tendres que les feuilles plus âgées. Et surtout ils ne contiennent pas de piquants ! L’épluchage sera votre plus grand allier pour les enlever. Pensez aussi à mettre des gants pour les ramasser lors de la récolte. Bouillir les feuilles vertes de chardon permet de les rendre plus tendres.

Enfin, pour fini avec les chardons, voici quelques espèces de chardons sauvages de la famille des Astéracées : Carduus crispus, Carduus nutans, Cirsium oleraceum, Carduus pycnocephalus ou encore Carlina acaulis.

Le Pourpier Potager : Une Des Mauvaises Herbes Comestibles Les Plus Craquantes.

Nous arrivons avec la dernière des mauvaises herbes comestibles de cet article : le Pourpier potager. On l’appelle aussi Pourpier maraîcher, Porcelane ou tout simplement Pourpier. Vous le reconnaîtrez facilement grâce à ses tiges rampantes et à sa facilité de progression dans les friches thermophiles. Autrement dit, il apprécie les sols aux températures chaudes.

Il sera donc plus présent dans le Sud de la France que dans le Nord. Mais il reste commun à peu près partout, d’Europe à l’Asie, d’Amérique à l’Australie. C’est une espèce pionnière qui colonise rapidement les milieux où la végétation haute n’est pas présente.

On cultive le Pourpier potager pour leurs propriétés en phytothérapie ainsi que pour leur goût dans l’alimentation humaine. Les feuilles fraîches ont une saveur agréable et peuvent se consommer crues en salade par exemple. Il peut aussi se consommer en soupe ou en omelette. Les pourpiers sont d’ailleurs largement utilisés dans l’alimentation humaine en Grèce et dans les îles proches. En effet, l’andrakla est un plat Grec conçu à partir de feuilles et les tiges frites dans l’huile d’olive et accompagnées féta, des tomates, de l’ail et de la marjolaine.

Le Pourpier est une des mauvaises herbes comestibles les plus intéressantes sur le plan nutritionnel. Premièrement, c’est une véritable source de vitamines : C, B5, B6, B1, B2, B9, B12 ou encore B3. Il est aussi très riche en oligo-éléments comme le magnésium, le potassium ou encore le calcium. Mais ce n’est pas tout. Le Pourpier est célèbre pour ses acides gras oméga 3 tout en contenant très peu de lipides.

Enfin, en plus d’être une nourriture de qualité, dans le cas de ses propriétés médicinales, le pourpier reste aussi largement utilisé. On lui prête des vertus telles que des activités antioxydantes, anxiolytiques et jouerait un certain rôle dans prévention du diabète de type 2.

© TOUS DROITS RÉSERVÉS PAR MONDE VÉGÉTAL.

Retour au blog