Avez-vous déjà entendu parler des Scrofulariacées ? On les appelle aussi Scrophulariaceae. C’est une famille botanique comportant plusieurs milliers d’espèces de plante largement réparties à travers le monde.
Entre 1700 à 3000 selon les classification.
RAPIDEMENT : ce sont des plantes herbacées dicotylédones gamopétales dont les fleurs sont irrégulières à symétrie bilatérale. Plus rarement, les Scrofulariacées peuvent être aussi des arbustes.
Mais nous allons rentrer plus dans les détails dans la partie Identification des Scrofulariacées.
AU PROGRAMME :
Comment identifier une plante de la famille des Scrofulariacées ?
Par chance, c’est une famille botanique avec une forte unité morphologique. Bref, les plantes de cette famille partagent beaucoup de traits en communs. Et parmi les différents critères d’identification, nous avons les éléments suivants :
CRITÈRES D’IDENTIFICATIONS :
Puisque les Scrofulariacées comportent de nombreuses espèces, vous vous doutez bien qu’on les retrouve dans de nombreux habitats différents.
Et comme vous le voyez sur cette carte, on trouve cette famille sur tous les continents habités. On parle alors de famille cosmopolite.
Mais pour donner un peu plus de précisions, on remarque surtout que les Scrofulariacées sont présentes principalement en climats tempérés (climat océanique, méditerranéen, continental).
Ainsi, on les trouve très facilement en Europe, mais aussi en Amérique du Nord. Dans ces zones, on retrouvera principalement les genres Verbascum et Scrophularia.
En Australie et Nouvelle-Zélande, de nombreuses espèces de cette famille y sont endémiques. Dans ses régions on y trouve des arbustes dont Myoporum insulare. Il y a aussi des espèces invasives de Scrofulariacées comme les Verbascum européennes.
Puis nous avons les régions tropicales d’Afrique et d’Amérique du Sud. Que ce soit en climat tropical humide ou tropical sec, on retrouvera plutôt les genres Nemesia, Capraria ou encore Eremogeton.
Enfin, les Scrofulariacées poussent aussi dans les climats sub-tropicaux. Par exemple, en Afrique du Sud, nous allons plutôt retrouver les genres appartenant au tribut des Limoselles (Limoselleae).
Avec, presque dans la majeure partie des climats (sauf humides), des Verbascum invasives. Oui, les Molènes européennes sont un peu partout 😉 .
SCROFULARIACÉES EN EUROPE :
En Europe, il existe finalement assez peu d’espèces de Scrofulariacées. Ce seront principalement les genres Verbascum et Scrophularia qui seront les plus communs. On retrouve aussi quelques
Et anciennement, nous avions les Digitales (Digitalis) dont la Digitale Pourpre et les Véroniques (Veronica ou Hebe)
Maintenant nous savons reconnaître et trouver les Scrofulariacées. Nous devons donc parler des utilisations. Est-ce que ce sont des plantes toxiques, médicinales ou comestibles ?
Vous vous doutez bien qu’avec la quantité d’espèces monumentale, nous ferons de gros raccourcis. Donc les informations qui vont suivre ne sont qu’à titre indicatif et ne servent qu’à vous présenter le potentiel de cette famille.
Et en fait, oui, dans cette famille, nous avons à la fois des espèces comestibles, médicinales, mais aussi toxiques.
Ici, nous allons nous intéresser seulement aux espèces les plus intéressantes. Intéressantes d’un point de vue alimentaire ou médicinale. Aussi, nous parlerons surtout des espèces présentent dans l’hémisphère nord, car beaucoup mieux documentées que les espèces tropicales.
Parmi les espèces les plus intéressantes, nous parlerons essentiellement des Molènes (Verbascum) et Scrofulaires (Scrophularia ).
D’autres espèces de Molènes : il existe d’autres espèces de Molènes. Au moins 350 espèces à travers le monde. Mais en Europe, on trouvera surtout la Molène Noire (Verbascum nigrum), la Molène Blattaire (Verbascum blattaria), la Molène à Fleurs Denses (Verbascum densiflorum) ou encore la Molène Floconneuse (verbascum pulverulenteum) ou la Molène de Phénicie (Verbascum phoeniceum).
Bien sûr, il existe aussi d’autres espèces dans cette famille des Scrofulariacées. Mais Les Molènes et les Scrofulaires sont les plus présentent sur le globe.
Avec l’avènement de la classification phylogénétique APG IV, certains genres ont été retirés de la famille des Scrofulariacées.
C’est par exemple le cas pour les genres suivant : les Linaires (Linaria), Mufliers (Antirrhinum), les Digitales (Digitalis), les Véroniques (Veronica ou Hebe) ou encore des Asarines (Asarina) et Sibthorpia. Ces genres ont été rattachés à la famille des Plantaginacées.
On peut aussi noter d’autres genres qui ont été rattachés à la famille des Orobanchacées. Pour n’en citer que quelques-uns, on peut parler des genres Lathraea, Euphrasia, Pédiculaires ou encore les Rinanthes..
Mais on peut encore compter plusieurs genres comme :
Scrophularia & Verbascum : les deux plus importants de la famille.
Mais aussi :
Limoselle (Limosella) : ce sont des plantes principalement aquatiques présentent un peu partout dans le monde.
Selago : le genre Selago est principalement présent en Afrique et à Madagascar.
Leucophyllum : le genre Leucophyllum comporte la Sauge de Rio. Mais cette dernière appartient bien à la famille des Scrofulariacées. Elle n’a donc aucun rapport avec les autres espèces de Sauges. Ce genre est surtout présent sur le continent Américain.
Myoporum : le genre Myoporum se caractérise par une trentaine d’espèces de Scrofulariacées arbustives. Ce sont des arbustes résistants au sel et à la sécheresse.
Gomphostigma : le genre Gomphostigma, qu’on trouve surtout dans le sud de l’Afrique, est, lui aussi, caractérisé par des espèces arbustives.
Eremophila : enfin, nous avons les Eremophila. Ce sont des plantes originellement inscrites dans la famille des Myoporacées. Mais désormais, elles font partie des Scrofulariacées. Et elles sont toutes endémiques d’Australie et de Nouvelle-Zélande.
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Bonjour ou bonsoir je pense que vous avez oublier une plante de cette famille (scophulariaceae) la cymbalaria muralis appelé aussi ( ruines de Rome) bonne journée où soirée à vous
Bonjour Bert et merci pour votre commentaire.Cymbalaria muralis fait désormais partie de la famille des Plantaginacées depuis la classification phylogénétique APG IV. Mais c’est vrai qu’en classification classique elle fait partie des Scrophulariacées 🙂