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GRAINES - Citronnier Épineux (Poncirus trifoliata) - agrumes
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10 GRAINES de Citronnier Épineux (Poncirus trifoliata) + tous les conseils de culture du semis à la récolte
Le Poncirus trifoliata, qu'on appelle aussi Citronnier Épineux est l'agrume le plus rustique et résistant parmi toutes les variétés d'Agrumes existantes. On l'utilise t'ailleurs principalement comme porte-greffe. Il a l'avantage de pousser facilement dans de nombreuses conditions et peut s'utiliser comme plante aromatique, pour former des massifs d'arbustes ou encore comme haie défensive.
CRÉDIT PHOTO :"File:Chinesische Bitterorange Poncirus trifoliatus 0510311.jpg" is licensed under CC BY-SA 3.0.
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Cultivez votre CITRONNIER ÉPINEUX (Poncirus trifoliata)
L'agrume le plus résistant, face aux froid, aux maladies, et sur tous les plans
CARACTÉRISTIQUES
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Agrume rustique
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Bonne production
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Attire les abeilles
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Soleil ou mi-ombre
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Sol frais à un peu sec
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Rustique à -20°C
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3 x 3 m
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Très ornemental
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Peu de maladies
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Le Poncirus trifoliata est un agrume très rustique d’Asie, capable de résister jusqu’à –20 °C.
Il forme un arbuste épineux de 3 à 5 m, idéal pour les haies défensives et les jardins froids.
Ses fruits jaunes, très amers, se consomment uniquement cuits, en confiture ou en liqueur. Il pousse dans un sol bien drainé, au soleil, et demande peu d’entretien.
Enfin, il montre une résistance exceptionnelle aux maladies et ravageurs, bien supérieure aux autres agrumes.
TYPE DE CULTURE
Comment cultiver le Poncirus trifoliata ?
Ensuite, il arrive en Europe comme porte-greffe d’agrumes et plante ornementale.
Aujourd’hui, on l’utilise partout pour former des haies défensives grâce à ses longues épines.
C’est un arbuste vivace qui vit longtemps.
En général, il atteint 40 à 60 ans, parfois plus.
De plus, il porte un feuillage caduc, ce qui signifie qu’il perd ses feuilles en hiver.
Sa hauteur varie entre 3 et 5 mètres, mais il peut monter jusqu’à 6 mètres en conditions idéales.
On l’utilise d’abord comme plante ornementale, car il offre des fleurs blanches parfumées au printemps.
Ensuite, ses fruits jaunes ajoutent une touche décorative en fin de saison. On l’utilise aussi comme porte-greffe pour les agrumes classiques.
Enfin, ses fruits restent comestibles, même si leur goût se révèle très amer.
On utilise surtout la peau et la pulpe pour préparer des confitures, des marmelades ou des liqueurs.
Cette plante n’est pas vraiment toxique, mais ses fruits peuvent causer de légers troubles digestifs en grande quantité.
Ses épines, très rigides, représentent un danger mécanique important.
Le citronnier épineux pousse aussi bien en pleine terre qu’en pot, ce qui offre plus de flexibilité dans les régions froides.
Sa floraison apparaît en avril, se prolonge souvent en mai, et parfois jusque juin.
La plante possède une racine normale, avec un pivot jeune qui se ramifie ensuite.
Elle n’a ni bulbe ni rhizome.
Sa structure ligneuse reste visible toute l’année, même si son feuillage disparaît en hiver.
Ce n’est donc pas une géophyte.
Les fruits sont assez difficiles à consommer crus. On les transforme donc.
On les blanchit, puis on prépare des confitures, des marmelades, ou des liqueurs maison.
Vous pouvez aussi récupérer les zestes, mais après cuisson pour réduire l’amertume.
On récolte les fruits quand ils deviennent bien jaunes, à maturité. La plante commence à fleurir assez tôt dans sa vie, souvent dès 3 ou 4 ans, parfois plus rapidement en sol riche.
Elle forme ses premiers fruits quelques mois après la floraison, soit environ 6 à 7 mois après le semis pour les sujets très rapides, mais plutôt 3 à 4 ans en pratique.
La plante montre une excellente rusticité.
Elle résiste jusqu’à –20 °C
EMPLACEMENT
Où planter mon Poncirus trifoliata ?
Il pousse à l’origine dans des zones montagneuses ou de forêts claires d’Asie de l’Est, où les sols restent bien drainés et l’air assez frais.
Ainsi, il apprécie naturellement les environnements ouverts, lumineux et secs en hiver. Son port reste arrondi et très ramifié.
En pleine terre, il atteint facilement 3 à 5 m de haut pour 2 à 3 m de large.
En pot, ses dimensions diminuent nettement. Il monte alors à 1,2 à 2 m de haut et environ 0,8 à 1,5 m de large, selon la taille du contenant.
La culture en pot permet donc de maîtriser sa croissance. Il supporte bien le vent, mais il vaut mieux l’installer dans un emplacement abrité des vents froids.
Cela protège ses jeunes pousses et améliore la floraison.
En revanche, sa structure épineuse robuste résiste sans difficulté aux rafales estivales.
Concernant la sécheresse, il la supporte mieux que les agrumes classiques, mais il apprécie un sol légèrement frais au printemps.
En été, il tolère des périodes sèches si ses racines sont bien installées.
En pot, il demande toutefois des arrosages plus réguliers, car le substrat sèche vite.
Ses fleurs parfumées attirent fortement les abeilles et autres pollinisateurs. Elles offrent donc un bel avantage au potager en début de saison.
De plus, le Poncirus se montre une bonne plante compagne pour créer des haies défensives, protéger un verger ou renforcer la sécurité naturelle d’un jardin grâce à ses épines.
Cependant, ses épines longues et rigides représentent un danger réel, car elles peuvent provoquer des blessures profondes.
Sa sève n’est pas toxique, mais elle peut parfois irriter les peaux sensibles.
Enfin, ses racines restent non invasives.
Elles ne soulèvent ni murs ni dallages et ne représentent aucun danger pour les fondations, ce qui permet de le planter près des bâtiments ou des allées sans risque.
SOL & TERREAU
Quel terreau utiliser pour un plant de Poncirus trifoliata ?
Il apprécie surtout les terres humifères et sableuses, car elles réchauffent vite au printemps et évitent l’excès d’eau en hiver.
Il préfère aussi un sol profond, car ses racines s’enfoncent assez vite et assurent une bonne résistance à la sécheresse.
À l’inverse, il déteste les sols gorgés d’eau, mal drainés ou trop calcaires.
Un sol lourd, froid et compact reste donc le pire environnement pour lui.
Cela ralentit sa croissance, bloque la floraison et peut provoquer des maladies racinaires.
Ainsi, un sol argileux pur constitue souvent une mauvaise base de culture. Pour améliorer un sol difficile, on peut d’abord alléger la terre.
On ajoute alors du sable, du gravier, et un peu de terreau bien décomposé. Ensuite, on enrichit légèrement avec du compost tamisé, ce qui améliore la structure sans excès d’azote.
Enfin, un paillage minéral ou organique aide à stabiliser l’humidité tout en gardant la fraîcheur au pied.
Le pH idéal se situe entre 6 et 6,5, donc légèrement acide. Le drainage doit rester excellent, surtout en hiver.
Le sol doit rester frais, mais jamais détrempé. Il supporte un sol sableux, un sol humifère, ou une terre de jardin bien structurée.
En revanche, il n’aime pas les sols trop compacts.
Dans une terre argileuse, il vaut mieux planter sur butte pour favoriser l’écoulement de l’eau.
ARROSAGE
Comment bien arroser mon plant de Poncirus trifoliata ?
On l’arrose donc une à deux fois par semaine, selon la chaleur et la nature du sol.
Ensuite, on laisse toujours la terre sécher en surface entre deux apports. En hiver, les besoins chutent fortement.
On arrose alors une fois par mois, voire moins, car la plante entre en repos végétatif.
Elle supporte très bien cette période sèche. Il ne craint pas vraiment l’eau froide.
Cependant, comme tous les agrumes, il préfère une eau non glacée pour éviter un stress thermique sur les racines.
De plus, ses feuilles résistent bien aux pluies naturelles.
Mais si on arrose le feuillage trop souvent, surtout en atmosphère humide, on peut favoriser l’apparition de taches fongiques.
Heureusement, cette espèce reste globalement très résistante aux maladies, bien plus que les citronniers classiques. Un paillage reste très utile.
Il stabilise l’humidité du sol en été et protège légèrement les racines en hiver.
On peut utiliser du paillis organique, du gravier ou des écorces, selon le style du jardin.
Ce paillage réduit aussi la concurrence des herbes et limite l’évaporation. En pot, l’arrosage demande davantage d’attention.
Le substrat sèche plus vite, surtout en période chaude. On arrose donc plus fréquemment, mais toujours avec modération.
On laisse l’excédent d’eau s’écouler librement, car le Poncirus déteste les soucoupes pleines d’eau.
En hiver, on espace beaucoup les apports, car le pot garde l’humidité plus longtemps.
Avec un bon drainage et un substrat léger, l’arrosage reste très facile à gérer.
ENGRAIS
Comment bien nourrir mon plant de Poncirus trifoliata ?
Il pousse naturellement dans des sols pauvres et reste beaucoup plus sobre que les citronniers traditionnels.
Il réagit bien à un apport léger et régulier, mais il n’aime pas les excès. Une fertilisation modérée suffit donc pour obtenir une plante saine et productive.
On peut utiliser un engrais granulé ou un engrais liquide, selon la méthode que l’on préfère.
Toutefois, l’engrais liquide apporte une nutrition plus rapide et plus maîtrisée, surtout en pot.
En pleine terre, les granulés à libération lente fonctionnent très bien.
Ensuite, on évite toujours les engrais trop riches en azote, car ils stimulent des pousses fragiles et réduisent la floraison.
On fertilise de mars à juillet, tous les 30 à 45 jours en granulés, ou toutes les 2 semaines en liquide (dilué).
Après l’été, on arrête, car la plante prépare sa dormance.
En automne et en hiver, les apports d’engrais deviennent inutiles et même contre-productifs.
Le fumier est possible, mais seulement très bien décomposé et en petite quantité.
Le compost tamisé reste plus sûr. Il améliore la structure du sol sans surdoser la nutrition.
Un apport léger de compost au printemps suffit largement. Le fumier frais, en revanche, brûle les racines et doit être évité.
Le meilleur engrais pour le Poncirus reste un engrais agrumes équilibré, avec un rapport proche de NPK 5-5-7 ou 6-3-8.
Ce type d’engrais soutient la floraison, la mise à fruit et la résistance naturelle.
Il apporte aussi les oligo-éléments essentiels comme le magnésium, le fer, et le zinc, souvent responsables de feuilles jaunes lorsqu’ils manquent.
Les carences les plus fréquentes chez cette plante touchent le fer et le magnésium, surtout en sol calcaire.
Les feuilles deviennent alors pâles avec des nervures vertes.
Le Poncirus corrige vite ce problème avec un engrais complet ou une légère correction du pH.
Ainsi, le meilleur type d’engrais pour répondre à ses besoins reste un engrais spécial agrumes, légèrement plus riche en potassium, et contenant des oligo-éléments chélatés.
Il garantit une croissance saine, une belle floraison et une bonne fructification, même sur un sol imparfait.
COMMENT SEMER
Comment semer des graines de Poncirus trifoliata ?
Ensuite, la levée se fait assez lentement.
Elle prend en moyenne 3 à 6 semaines, mais parfois jusqu’à 8 semaines si la température baisse ou si les graines manquent d’humidité.
Les températures idéales pour réussir un semis se situent entre 20 et 25 °C. En dessous de 18 °C, la germination ralentit.
Au-dessus de 28 °C, les graines sèchent trop vite et germent moins bien. Grâce à cette stabilité thermique, le semis devient beaucoup plus rapide.
On peut semer le Poncirus de février à juin.
Ensuite, on peut encore semer en septembre, mais la croissance sera plus lente avant l’hiver.
On évite les semis d’automne tardifs, car les plantules manquent de chaleur et s’affaiblissent.
Lors du semis, on arrose toujours avec une pluie fine, pour ne pas déplacer les graines.
Les jeunes pousses restent robustes, mais elles craignent l’excès d’eau.
On garde donc le substrat humide, mais jamais détrempé. Les semis restent assez peu fragiles, ce qui en fait une espèce simple même pour les débutants. Les limaces ne s’intéressent presque pas au Poncirus.
Le risque de prédation reste donc très faible.
C’est un vrai avantage par rapport aux agrumes classiques et aux autres fruitiers. Pour l’exposition, les semis préfèrent une lumière vive, mais sans soleil direct au début.
Ensuite, dès qu’ils développent leurs premières vraies feuilles, on peut augmenter progressivement l’ensoleillement.
Trop de soleil direct dès le départ peut brûler les jeunes tissus. On doit enterrer les graines très légèrement.
On les recouvre d’une couche de substrat de 0,5 à 1 cm au maximum.
Cela suffit à protéger la graine tout en laissant pénétrer la chaleur et l’humidité.
Un terreau léger, aéré et bien drainé donne les meilleurs résultats.
COMMENT PLANTER
Comment bien planter un Poncirus trifoliata ?
On peut aussi planter en septembre, car la terre reste encore chaude et la reprise se fait très bien.
Pour planter, on creuse d’abord un trou large et profond.
Ensuite, on allège le sol avec un peu de sable et de terreau pour améliorer le drainage.
On installe la motte bien droite, puis on rebouche en tassant légèrement. Enfin, on arrose abondamment pour chasser l’air autour des racines.
Après un semis, on peut repiquer en pleine terre à partir de 12 à 18 mois, dès que la jeune plante atteint environ 20 à 30 cm.
À ce stade, elle résiste mieux au vent, au soleil direct et à la sécheresse estivale.
On repique toujours après les dernières gelées, car les plantules restent sensibles au froid intense.
Une fois en place, l’entretien reste simple. On arrose régulièrement durant les trois premiers mois, puis on espace progressivement.
On paille ensuite le pied pour garder l’humidité et protéger les racines.
On surveille aussi les mauvaises herbes, car les jeunes plants aiment un sol propre et dégagé.
Dès que la plante s’installe, elle devient presque autonome. En général, il n’est pas nécessaire de tuteurer le Poncirus.
Ses tiges se rigidifient vite et son port buissonnant lui donne une bonne stabilité. On peut toutefois mettre un petit tuteur les deux premiers mois si la région est très ventée ou si le plant reste très jeune.
Si on doit cultiver le Poncirus en pot, notamment dans les régions froides, on choisit un contenant profond et large.
On utilise ensuite un substrat léger : 1/3 terreau, 1/3 sable, 1/3 terre de jardin.
On arrose plus souvent qu’en pleine terre, mais toujours avec modération. Le pot doit posséder plusieurs trous de drainage.
En hiver, on place la plante contre un mur exposé au sud, ou dans un endroit hors gel, mais lumineux.
On rempote tous les 2 à 3 ans, car la plante aime un substrat renouvelé.
RÉCOLTER
Quand et comment récolter mon plant de Poncirus trifoliata ?
Une seule plante suffit pour obtenir une bonne récolte. Ensuite, il commence à fructifier assez tôt.
On peut récolter les premières parties comestibles à partir de 3 à 4 ans, lorsque la plante devient suffisamment vigoureuse.
Les fruits se récoltent en premier. Ils mûrissent en général 6 à 7 mois après la floraison, donc souvent en octobre ou novembre.
On les cueille lorsqu’ils deviennent bien jaunes, fermes et parfumés. Leur goût reste très amer, très acide, avec une note presque résineuse.
Ce n’est pas un agrume gourmand, mais un agrume de transformation.
Pour les préparer, on les coupe puis on les blanchit pour réduire l’amertume.
Ensuite, on les cuisine en confiture, en marmelade, ou on les utilise en liqueur. Leur zeste, après cuisson, ajoute une saveur intense aux plats et desserts.
Les graines se récoltent en même temps que les fruits. On les récupère en ouvrant les citrons.
On les rince puis on les fait sécher pendant 48 heures. Elles servent surtout au semis, car elles ne possèdent pas d’usage culinaire.
Leur maturité se reconnaît facilement : elles deviennent dures, pleines et brillantes.
Les fleurs ne sont pas vraiment utilisées en cuisine. On peut pourtant en récolter quelques-unes, dès 3 ans, pour parfumer légèrement une eau chaude ou un sirop.
On les cueille lorsqu’elles sont bien ouvertes, blanches et très odorantes. Elles gardent un parfum doux et citronné, mais la récolte doit rester légère pour ne pas réduire la future fructification.
Les feuilles se récoltent très rarement. Elles contiennent beaucoup d’huiles aromatiques et restent amères.
On peut néanmoins en prélever quelques-unes sur une plante de plus de 2 ans pour aromatiser des infusions ou des liqueurs.
On les récolte quand elles sont vert foncé, bien formées et sans taches.
Ensuite, on les utilise fraîches ou séchées. Les tiges ne se consomment pas. Elles sont dures, ligneuses et épineuses.
Elles restent donc non comestibles et servent uniquement pour la structure de la plante.
Pour savoir si chaque partie est prête à la récolte, on observe d’abord la couleur (fruits jaunes, feuilles bien vertes, fleurs pleinement ouvertes).
Ensuite, on vérifie la fermeté. Enfin, on récolte toujours par temps sec pour éviter le développement de moisissures après la coupe.
MALADIES & RAVAGEURS
Comment protéger mon plant de Poncirus trifoliata ?
Le Poncirus trifoliata reste l’un des agrumes les plus résistants au monde. Il tombe rarement malade et attire peu de ravageurs.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on l’utilise comme porte-greffe pour les citronniers, orangers et mandariniers.
Il surpasse largement les agrumes classiques en robustesse.
Les maladies les plus communes restent surtout superficielles.
On observe parfois un peu de tavelure, quelques taches fongiques sur les feuilles, ou une légère fumagine après le passage de pucerons.
Ces problèmes restent mineurs et disparaissent souvent seuls.
On peut aussi voir un peu d’anthracnose, mais elle reste rare et peu agressive. Les ravageurs les plus courants sont les mêmes que sur les autres agrumes.
On rencontre parfois des pucerons, quelques cochenilles, ou bien des aleurodes (mouches blanches).
Toutefois, ils s’installent moins facilement que sur un citronnier classique.
Le Poncirus freine naturellement leur développement grâce à son feuillage rugueux et à sa rusticité.
Les ennemis les plus dangereux restent surtout les cochenilles à bouclier et l’excessive humidité du sol.
La cochenille affaiblit la plante si elle se multiplie massivement.
L’humidité, elle, favorise la pourriture des racines, ce qui peut devenir fatal.
Le Poncirus résiste bien aux maladies virales, dont la redoutée tristeza des agrumes, ce qui le rend précieux en verger.
Pour éviter ces problèmes, quelques gestes simples suffisent. On commence par assurer un excellent drainage, car le Poncirus déteste l’eau stagnante.
Ensuite, on espace les arrosages pour ne pas saturer le sol.
On place la plante en plein soleil, car la lumière réduit naturellement les risques de champignons.
On surveille aussi le dessous des feuilles pour détecter tôt les cochenilles ou les pucerons.
Avec un simple jet d’eau, on élimine déjà la majorité des parasites. Une taille légère de l’intérieur du buisson permet aussi d’améliorer l’aération, ce qui réduit les maladies.
Le Poncirus possède plusieurs résistances exceptionnelles.
Il supporte mieux le froid, les maladies racinaires, la sécheresse, et plusieurs virus que les agrumes cultivés. Il tolère aussi mieux les sols imparfaits.
Grâce à ces qualités, il dépasse largement les agrumes traditionnels en termes de robustesse et de facilité d’entretien.
Cultivez votre CITRONNIER ÉPINEUX (Poncirus trifoliata)
Bénéficiez aussi de tous les conseils de culture de la plantation à la récolte.
BONUS
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