NASIONA - Szałwia turecka (Phlomis russeliana)

À l’état naturel, elle se développe dans des zones sèches, rocailleuses et bien drainées, souvent sur des pentes ou clairières en climat méditerranéen. 

En pleine terre, son port forme une touffe de 80 à 100 cm de hauteur pour 60 à 90 cm de largeur ; en pot, elle reste plus compacte, autour de 50 à 70 cm de haut pour 40 à 60 cm de large. 

Elle n’a pas besoin d’être abritée du vent, car ses tiges sont solides. 

Cette vivace résiste très bien à la sécheresse, ce qui en fait une excellente plante pour les jardins secs. 

Mellifère, elle attire fortement les abeilles, ce qui la rend utile au potager. 

Elle s’associe très bien avec les lavandes, romarins, achillées, gaura, népétas et autres vivaces de terrains secs. 

La plante ne possède ni épines ni sève dangereuse, et ses rhizomes ne sont pas agressifs pour les fondations ni pour les structures du jardin. 

Elle préfère un sol sableux, caillouteux ou humifère, mais surtout pas compact, car ses rhizomes ont besoin d’air et de drainage. 

Le pire sol pour elle est un sol lourd, argileux et gorgé d’eau, surtout en hiver.

Le pH idéal se situe entre neutre et légèrement calcaire (6,5 à 8). 

Pour améliorer le sol, on peut ajouter du sable, du gravier, du terreau grossier ou du compost très mûr afin d’augmenter le drainage et d’éviter l’humidité stagnante. 

Elle supporte très mal les sols humides : un drainage efficace est essentiel pour réussir sa culture.

En été, un arrosage tous les 10 à 15 jours suffit en pleine terre, uniquement lorsque la terre est totalement sèche. 

En hiver, elle n’a généralement pas besoin d’arrosage, car elle craint davantage l’humidité stagnante que le froid. 

Elle ne craint pas l’eau froide, mais un excès d’eau peut provoquer un jaunissement du feuillage et une pourriture des rhizomes. 

Si l’on mouille trop souvent son feuillage, elle reste résistante, mais une humidité prolongée augmente le risque d’oïdium ou de maladies fongiques. 

Le paillage n’est pas obligatoire, mais un paillis minéral (graviers, pouzzolane) aide à garder un sol sec et bien drainé. 

En pot, on arrose seulement lorsque le substrat est sec en profondeur, en veillant à ce que l’eau ne stagne jamais dans la soucoupe. 

La sauge turque s’épanouit idéalement dans des zones recevant 500 à 800 mm de pluie par an

Mais elle peut supporter aussi bien des climats très secs autour de 300 mm/an que des régions plus humides jusqu’à 1 000 mm/an, à condition que le sol reste parfaitement drainé.

Un engrais universel convient si nécessaire, qu’il soit granulé ou liquide, mais en petite quantité. 

On fertilise au printemps, une seule fois par an suffit, ou deux fois maximum pour stimuler la floraison.

Tu peux remplacer l’engrais par un compost très mûr, mais en faible dose, car un excès de matière organique rend le sol trop riche et trop humide, ce que la plante n’aime pas. 

Le meilleur apport pour une croissance saine est un engrais pauvre en azote et riche en potasse (type NPK 2-6-8 ou proche), qui renforce la floraison et la résistance à la sécheresse. 

La sauge turque souffre rarement de carences, mais dans un sol trop pauvre en potasse, elle peut montrer une floraison moins abondante ou un léger jaunissement des feuilles âgées. 

Ainsi, un engrais faible en azote et bien drainant reste le meilleur choix pour répondre à ses besoins sans stimuler un feuillage trop tendre.

La levée prend 14 à 30 jours, parfois un peu plus si la température est irrégulière. Les températures idéales de germination se situent entre 18 et 22 °C, ce qui garantit une levée rapide et homogène. 

On peut semer cette vivace de février à juin, puis de septembre à octobre sous abri hors gel. 

Les semis apprécient un arrosage en pluie fine, car les jeunes plantules sont assez fragiles lors des premières semaines. 

Les graines doivent être à peine enterrées, simplement recouvertes de 2 à 3 mm de terreau tamisé, car elles ont besoin de lumière pour bien germer. 

On place les semis à la lumière vive mais sans soleil direct jusqu’à la levée, car un excès de soleil peut dessécher le substrat trop rapidement. 

Les limaces et escargots peuvent attaquer les jeunes pousses au jardin, il est donc conseillé de protéger les plateaux de semis ou de les garder en hauteur durant les premières semaines.

Les semis peuvent être repiqués en pleine terre lorsque les plants sont suffisamment développés, c’est-à-dire au bout de 3 à 4 mois, quand ils possèdent plusieurs paires de vraies feuilles et un système racinaire solide. 

La plantation est simple : on creuse un trou deux fois plus large que la motte, on allège la terre avec du sable si besoin, puis on installe la plante sans enterrer le collet. 

Après plantation, un arrosage modéré permet l’enracinement, puis on réduit progressivement l’apport d’eau, car la plante tolère très bien la sécheresse. 

Aucun tuteur n’est nécessaire, car ses tiges sont naturellement solides, même en situation ventée. 

En pot, la culture reste facile : on choisit un contenant profond avec un mélange très drainant (terreau, sable et gravier). 

Et on protège simplement la plante du gel intense en hiver en plaçant le pot contre un mur abrité ou sous un auvent. 

Un rempotage tous les 2 à 3 ans suffit pour maintenir une croissance saine et une floraison abondante.

Elle ne possède pas d’usages culinaires connus, et on ne récolte donc aucune partie de la plante pour la manger. 

Même si certaines espèces de Phlomis apparaissent parfois dans des traditions médicinales locales, Phlomis russeliana n’est pas utilisée en phytothérapie moderne.

eucune partie n’est considérée comme sûre à ingérer.

La Phlomis russeliana est une plante très résistante, mais elle peut parfois subir quelques attaques. 

Les maladies les plus courantes sont l’oïdium, qui apparaît par temps humide lorsque le feuillage reste mouillé, et quelques taches foliaires bénignes. 

Comme ravageurs, les plus fréquents sont les limaces et escargots, surtout au stade jeune, tandis que les pucerons peuvent occasionnellement coloniser les tiges au printemps.

Les problèmes les plus dangereux restent la pourriture des rhizomes, provoquée par un sol mal drainé, et les attaques répétées de limaces qui peuvent détruire les jeunes plants. 

Afin de les éviter, il suffit d’offrir à la plante un sol bien drainé, d’éviter les arrosages excessifs, de ne pas mouiller le feuillage, et de protéger les jeunes pousses des limaces avec des barrières physiques (graviers, cendres, cercles en cuivre) ou en plaçant les godets en hauteur. 

Une bonne aération et une exposition en plein soleil suffisent généralement à garder la sauge turque en parfaite santé.

En plus de cultiver vos graines de Phlomis russeliana, Monde Végétal vous propose d'autres plantes à fleurs spéciales pour les sols secs :  

• Rose Trémière Noire (Alcea rosea 'Nigra')

• Guimauve officinale (Althea officinalis)

• Coquelicot (Papaver rhoeas)

• Hysope Officinale (Hyssopus officinalis)

• Agapanthe Bleue (Agapanthus praecox 'Blue')

• Tritome à longues grappes (Kniphofia uvaria)

• Verveine de Buenos Aires (Verbena bonariensis)

• Plumes du Kansas (Liatris spicata)

• Origan (Origanum vulgare)

• Épiaire de Byzance (Stachys byzantina)