Les agrumes japonais la liste des différentes variétés, espèces et cultivars de sudachi, yuzu et kabosu

Les Agrumes Japonais : Sudachi, Yuzu, Kabosu...

Découvrez la liste des agrumes japonais comme les Sudachis, Yuzus, Kabosus et bien d’autres encore. Le Japon n’est pas le plus gros producteur d’Agrumes au monde, mais regorge d’une très grande diversité d’agrumes. Certaines de ces variétés d’agrumes japonais ne sont d’ailleurs pas cultivées en dehors de l’archipel.

AU PROGRAMME :

LISTE DES AGRUMES JAPONAIS

Découvrez les agrumes japonais les plus communs en images

La liste suivante n’est malheureusement pas exhaustive. Plus d’une centaine de cultivars et variétés d’Agrumes est recensée au Japon. Certaines sont d’ailleurs spécifiques à certaines îles et on ne les trouve parfois que dans certaines préfectures.

Mais voici quand même les principales variétés japonaises.

Banpeiyu (Citrus maxima ‘Banpeiyu’)

Un des plus gros agrumes japonais

Banpeiyu Citrus maxima agrumes japonais

Banpeiyu (Source Photo)

Le Banpeiyu est un cultivar de Citrus maxima, le Pamplemoussier. Très populaire au Japon, cet agrume n’est pourtant pas originaire du pays, mais de Malaisie.

Cependant, il fait partie des agrumes les plus cultivés au Japon où il est très populaire. Et on ne le trouve désormais que là-bas.

L’arbre produit de très gros fruits sans pépins et riche en auraptene. La peau interne de l’agrume est épaisse, pâle, ferme, mais reste très bien équilibré entre le côté sucré et acidulé.

Bushukan (Citrus medica var. sarcodactylis)

Un des agrumes japonais les plus connus au monde : ce sont les mains de Bouddha

Citrus medica var. sarcodactylis main de bouddha agrumes japonais

Bushukan (Source Photo)

Vous connaissez probablement les Mains de Bouddha. Au Japon, cette variété d’Agrume s’appelle Bushukan et résulte d’une mutation génétique du Cédrat (Citrus medica).

Cette variété très facile à reconnaître à cause de sa forme de main pousse normalement en Chine. Mais est aussi commune au Japon. Venant du Cédrat, la Main de Bouddha est aussi très parfumée. On l’utilise d’ailleurs en Chine et au Japon pour ses qualités olfactive, mais pas que.

Assez peu juteux, on l’utilise principalement pour son zeste ou en écorce confite.

Daidai (Citrus aurantium)

Un des agrumes japonais de type Orange Amère

Daidai agrumes japonais Citrus

Daidai (Source Photo)

Le Daidai (Citrus aurantium daidai) est originaire de l’Himalaya mais est très important au Japon. Cette orange amère s’utilise de plusieurs manières.

On utilise les peluches séchées (kijitsu) du Daidai dans le Kampo (médecine traditionnelle japonaise) pour leurs applications stomachiques et expectorantes.

On l’utilise aussi dans les bains pour parfumer l’eau. La plante est aussi très ornementale, car les fruits restent en place plusieurs mois d’affilés sur l’arbre. Mais on ne consomme normalement pas le fruit car trop amer.

Dekopon (aussi appelé Shiranui)

Un agrume japonais récent

Dekopon agrume japonais récent du genre Citrus

Depokon (Source Photo)

Parmi les différentes variétés d’Agrumes japonais, le Dekopon fait partie des plus récentes. En effet, il n’apparaît qu’en 1972 à Shiranuhi (disctrict d’Uto, île de Kyushu, sud du Japon).

Le nom Dekopon n’est qu’un nom de marque de l’agrume provenant de cette région. Mais aussi le plus connu.

Les fruits ont un aspect très caractéristique. En effet, ils ont le cou bien marqué. Le fruit est aussi lourd, car il peut approcher les 400 g. Même si en moyenne, il pèse 200 à 280g.

Le goût est doux, peu acide, mais reste encore de nos jours rare et très cher en dehors du Japon.

Haruka (Citrus x tamurana X Citrus x natsudaidai)

Un agrume japonais typique d'Hiroshima

Haruka cultivé dans les préfectures d'Hiroshima et d'Ehime

Haruka (Source Photo)

Le Haruka fait partie des agrumes japonais très locaux. Et d’ailleurs, on ne le trouve presque exclusivement au Japon. Et c’est en particulier autour de la préfecture de Hiroshima qu’on le cultive.

On l’appelle aussi parfois Sarada mikan et résulte de l’hybridation entre Hyuganatsu (C. × tamurana) et Natsumikan (C. × natsudaidai).

C’est un beau fruit de 200 à 240 g jaune vif à maturité, peu juteux, mais très sucré. Sa maturité est atteinte entre février et mars. L’acidité du fruit diminue rapidement avec la maturité du fruit.

Variété très difficile à trouver en dehors du Japon.

Hassaku (Citrus x hassaku)

Un agrume japonais typique d'Hiroshima

Hassaku agrumes japonais

Hassaku (Source Photo)

Le Hassaku (Citrus x hassaku) est un agrume japonais résultant de l’hybridation entre le Kunenbo (Citrus reticulata var Kunenbo) et le Pamplemoussier (Citrus maxima).

C’est un hybride spontané qu’on trouve naturellement déjà décrit à la fin de l’épique Edo (~1860) autour de la préfecture de Hiroshima.

L’arbre ressemble à un petit pamplemoussier avec des épines, mais avec des fruits plus petits. Les Hassakus font la taille d’une Orange Douce, légèrement aplaties.

La peau est jaune orangé, un peu épaisse, granuleuse. Le fruit est peu juteux et se conserve mal, mais avec un goût un peu acidulé et légèrement amer.

Hebesu (Citrus heibei)

Un des agrumes japonais cultivés à Hyūga, dans la Préfecture de Miyazaki

Hebesu agrumes japonais

Hebesu (Source Photo)

Le Hebesu (ou Hébésu ou encore Ebesu) fait partie des agrumes japonais typiques. On le cultive dans la région de Miyazaki, dans le sud du Japon, sur l’île de Kyushu.

Remarquablement précoce, le Hebesu mûrit en 80 à 100 jours après anthèse. C’est un agrume japonais acide des jours longs (entre le printemps et l’automne).

Le fruit ressemble par son aspect au Sudachi, avec une peau mince, très peu de pépins, et se récolte vert.

C’est un des fruits les plus rares du monde. On ne le trouve aussi qu’au Japon et n’est cultivé nulle part ailleurs.

Hirado Buntan (Citrus maxima)

Un des plus gros agrumes japonais.

Hirado Buntan liste des agrumes japonais cultivar de pamplemousse

Hirado Buntan (Source Photo)

Hirado Buntan est un cultivar de Pamplemousse (Citrus maxima) originaire du Japon. Cet agrume japonais se récolte à partir de mi novembre dans l’hémisphère nord et peut peser plus de 800 grammes.

L’écorce du fruit est épaisse et adhère très facilement au fruit. Elle le rend d’ailleurs plus amer lorsqu’elle n’est pas correctement retirée.

La pulpe, quant à elle, se trouve dans une membrane épaisse qu’il est aussi préférable de retirer avec un couteau pour enlever l’amertume du Hirado Buntan.

Sinon, c’est un très bon fruit. Un agrume équilibré entre sucre, acidité et amertume.

Hyuganatsu (Citrus tamurana)

Un des agrumes japonais tardifs.

Hyuganatsu un des agrumes japonais du genre Citrus tamurana

Hyuganatsu (Source Photo)

Le Hyuganatsu est un agrume japonais originaire de la préfecture de Miyazaki. Comme pour les Hebesus.

Il existe plusieurs cultivars de Hyuganatsu, dont les trois plus communs sont Konatsu, Tosakonatsu ou Nyū samāorenji.

Le Hyuganatsu type est un agrume de taille moyenne. Il a aussi une forme ronde, légèrement oblongue et prend une couleur jaune clair à maturité.

Sa chair est juteuse et sucrée, avec un goût légèrement aigre. Enfin, il a aussi la caractéristique d’avoir une huile essentielle riche en en β-farnésènes, en carvones et en cétones.

Ichang papeda (Citrus ichangensis)

Une espèce sauvage, mais aussi plein de cultivars et confusions

CITRUS ICHANGENSIS Ichang papeda agrumes japonais originaire de chine

Ichang Papeda (Source Photo)

Avant d’être cultivé au Japon, l’Ichang Papeda pousse naturellement en Chine. C’est l’espèce Citrus ichangensis, une espèce sauvage dont il existe maintenant de nombreux cultivars et variétés.

De nos jours plusieurs cultivars s’appellent « Citron d’Ichang » ou « Ichang Papeda« . Ce qui rend l’identification très difficile pour cette variété d’agrume.

Quoiqu’il en soit, l’Ichang Papeda originel s’utilise à la fois pour son huile essentielle que pour son fruit ou même comme porte-greffe, car c’est un Agrume assez rustique.

iyokan (Citrus iyo)

Une autre des variétés d'agrumes japonais cutlivées dans le sud du pays

Citrus x iyo iyokan

Iyokan (Source Photo)

Le Iyokan est le fruit de l’espèce Citrus iyo. C’est aussi un des agrumes japonais qu’on classe dans les Tangors.

Il provient de l’hybridation naturelle entre le Kaikoukan et la mandarine américaine Dancy. Il est proche du Sambokan.

Le fruit a une taille d’environ 8 cm pour 220 à 280 g en moyenne. Difficile à peler, il contient aussi quelques pépins. Mais possède une belle couleur orangée. Ainsi qu’un goût agréable hors dégâts de gel qui le rendent plus amer.

Enfin, le fruit est aussi très juteux et très riche en vitamines C.

Jabara (Citrus jabara)

Un des agrumes japonais originels

Citrus Jabara agrume

Jabara (Source Photo)

Le Jabara (Citrus jabara) fait partie des agrumes japonais typiques de la région de Wakayama (île de Honshu). Il résulte de l’hybridation entre Kunenbo et Yuzu.

Son fruit ressemble d’ailleurs celui du Yuzu. Le Jabara est aussi une variété d’agrume assez récente puisqu’il n’est reconnu qu’à partir de 1971.

Au Japon, on consomme le fruit tel quel ou aussi en produits dérivés. Comme des confiseries, des jus, des cosmétiques ou encore dans les sorbets aux fruits.

Kabosu (Citrus sphaerocarpa)

Un des agrumes japonais de la région de Ōita

Kabosu Citrus sphaerocarpa

Kabosu (Source Photo)

Dans cette liste des agrumes japonais, nous étions obligé de parler du Kabosu. Un agrume qu’on ne trouve pratiquement qu’au Japon.

On ne cultive que quelques milliers de tonnes de Kabosu. Dans la région de Ōita et Miyazaki.

Le Kabosu provient de l’hybridation entre le Mandarinier Satsuma, le Kunenbo et enfin, le Yuzu. Sa croissance et sa mise à fruit est malheureusement lente.

On le récolte principalement vert, lorsqu’il n’est pas encore mûr pour généralement, en extraire le jus qui est très apprécié au Japon.

Kabuchi (Citrus keraji var. kabuchii)

Un des agrumes japonais endémique de l'archipel

Citrus keraji var. kabuchii Kabuchi

Kabuchi (Source Photo)

Le Kabuchi est une petite mandarine du groupe Yukunibu. L’espèce est endémique des iles de Kikaishima et Amami (nord d’Okinawa où il est d’ailleurs très apprécié là-bas pour son jus ainsi que son huile essentielle.

Les Kabuchis sont plus petits que les Mandarines. Ils ne dépassent généralement pas les 60 grammes, mais développent une peau épaisse.

On les récolte encore verts, de fin septembre à début novembre avant qu’ils ne deviennent trop sucrés et moins acides. On en extrait ensuite le jus pour réaliser des limonades.

Kanpei (Citrus ×tangerina X Citrus sinensis)

Un des agrumes japonais les plus remarquables

KANPEI (CITRUS ×TANGERINA X CITRUS SINENSIS)​

Kanpei (Source Photo)

Très caractéristique par sa forme aplatie, le Kanpei fait aussi partie des agrumes japonais les plus récents. En effet, son apparition ne remonte qu’en 1991, dans la préfecture d’Ehimé.

On l’appelle d’ailleurs parfois aussi Ehime n° 34. C’est un très bel agrume de bouche, facile à manger, avec une peau très fine, et qui ne salit pas les mains.

Les Kanpeis pèsent entre 250 à 450 g. Il ressemble aux tangors Setoka ou Dekopon par ses dimensions. Enfin, l’équilibre sucre, acide, amertume est très bon. Mais reste encore très difficile à cultiver, et encore plus à trouver en dehors du Japon.

Kawachi bankan

Un des agrumes japonais sans graines

Kawachi bankan avant récolte

Kawachi Bankan (Source Photo)

Parfois orthographié Kawachibankan, le Kawachi Bankan (Citrus kawachiensis), a des origines un peu floues. On pense que le Kawachi Bankan provient de l’hybridation soit d’Ujukitsu, soit de Yuge hyōkan par un pollen inconnu.

Quoiqu’il en soit, le fruit ne développe pas de graines. Il pèse aussi 350 à 400 grammes et on l’appelle Pamplemousse d’été au Japon.

On le récolte tard, en avril ou mai, puis on le laisse en repos quelques semaines dans le noir afin de développer un bon équilibre acide / sucre. Enfin, ce fruit n’est pas amer contrairement aux vrais Pamplemousses qui le sont davantage.

Kinkoji unshiu (Citrus obovoidea x unshiu)

Un des agrumes japonais hybrides

Kinkoji unshiu agrumes japonais hybrides

Kinkoji unshiu (Source Photo)

Très méconnu, le Kinkoji unshiu est un des agrumes japonais qu’on ne trouve que dans le pays. Il résulte de l’hybridation entre le Mandarinier Satsuma (Citrus reticulata subsp. unshiu) et le Pomélo Hybride (Citrus obovoidea). Il doit être greffé.

Le fruit est moyennement gros, environ la taille d’un Pamplemousse. Il a aussi une peau épaisse qui se détache difficilement.

La chair est juteuse et a été décrite comme ayant une saveur agréable mais plutôt douce et plate. Il est cultivé depuis plus de 70 ans.

Kishu Mikan (Citrus kinokuni)

Un des petits agrumes japonais toujours populaires

Kishu Mikan Citrus reticulata var kinokuni mandarine kishu

Kishu Mikan (Source Photo)

Le Kishu Mikan est originaire de Chine, mais largement cultivé au Japon. Il se décline d’ailleurs en de nombreux cultivars. Parmi ces agrumes, on peut citer : Shima‐mikan, Hira Kishu ou encore Mikakukishu pour les plus connus.

Le Kishu Mikan fait partie des plus petits agrumes japonais car les fruits ne dépassent pas les 5 cm de large. Mais la plupart des cultivars de Kishu Mikan donnent de bons fruits de table.

Juteux, sucrés et peu acides, ils conviennent d’ailleurs très bien aux enfants. En Chine, on utilise aussi la peau du fruit en médecine traditionnelle.

Kiyomi

Un agrume japonais spécifique du pays

Kiyomi un des agrumes spécifiques du Japon

Kiyomi (Source Photo)

Dans cette liste des agrumes japonais, le Kiyomi est un des plus spécifiques. Il a aussi été la première variété de Tangor créée au Japon.

Il résulte de l’hybridation d’un Mandarinier Satsuma ‘Miyagawa Wase’ avec une Orange ‘Trovita’.

Les Kiyomis sont des agrumes doux. Le goût est sucré, ils sont juteux et ont aussi une assez faible acidité. On peut donc facilement les consommer en tant que fruits de table.

Kumquat (Fortunella sp)

Des agrumes japonais très facilement reconnaissables

kumquat agrumes japonais Citrus japonica Fortunella

Kumquats ovales (Source Photo)

Les Kumquats sont très faciles à reconnaître en général car ils ont une forme ovale. Ce sont de petits fruits oranges qui poussent sur un petit arbuste au feuillage vert très foncé, sans épines.

Par contre, leur classification fait encore débats. Genre Citrus ou Fortunella ? On note aussi plusieurs espèces de Kumquats très proches. Dont Citrus japonica qui produit des fruits ronds et nons allongés.

Les Kumquats sont acidulés, assez juteux, sucrés, et se mangent avec la peau. Ils ont un goût proche de l’Orange en plus sucré et moins acide.

Kunenbo (Citrus reticulata var Kunenbo)

Une variété de Mandarinier originaire de Chine, mais introduit depuis presque 500 ans au Japon

Kunenbo mandarines japonaises

Exemple de Kunendo (Source Photo)

Les Kunenbos proviennent de Chine. Des graines ont été rapportées à Okinawa vers 1564.

Depuis, les Kunenbos se déclinent en plusieurs cultivars : Henka mikan, Jabara, Kabosu, Kizu, Mochiyu ou encore Yatsushiro et Oshima kunenbo. Difficile donc de donner une description fiable de tous ces fruits.

Mais généralement, la peau est épaisse avec une odeur de térébenthine. Les fruits sont sucrés, peu acides et sont riches en huile essentielle.

Mandarine Satsuma (Citrus reticulata subsp. unshiu)

Parmi les agrumes japonais, c'est le plus connu.

Mandarine satsuma Citrus reticulata subsp. unshiu

Mandarine Satsuma (Source Photo)

La Mandarine Satsuma est l’Agrume le plus connu au Japon. Mais aussi l’agrume japonais le plus connu en dehors du pays.

C’est un Mandarinier rustique capable de résister jusqu’à -8°C. On note aussi de nombreux cultivars : Owari, Miyagawa, Nankan, Kawano, Hashimoto, Miyamot ou encore Otsu et Yamakawa.

Ses mandarines ont la particularité d’être faciles à éplucher, souvent sans pépins, très juteuses et se conservent bien.

On utilise la Mandarine Satsuma comme les autres variétés de Mandarines. On peut donc en faire des jus, sorbets, cocktails ou les manger crues.

Mandarinquat Nippon (Citrus unshiu x Fortunella japonica)

Un des agrumes japonais les plus insolites

Mandarinquat

Mandarinequat Nippon (Source Photo)

Le Mandarinequat fait partie des agrumes japonais les plus insolites. Il résulte du croisement entre le Kumquat allongé et la Mandarine Satsuma. Ce qui nous donne un joli petit fruit très peu connu.

Un peu plus rond qu’un Kumquat, le fruit présente un cou bien marqué. Fertile, le fruit produit des graines qu’on peut faire germer ensuite.

On le consomme de la même manière que les véritables Kumquats. C’est-à-dire avec la peau. On observe d’ailleurs bien le contraste sucré de la peau avec le jus plus acidulé.

Natsumikan (Citrus natsudaidai Hayata)

Un des gros agrumes japonais

Natsumikan agrume tardif du japon

Natsumikan (Source Photo)

Le Natsumikan a une histoire incertaine et floue. On pense qu’il serait déjà cultivé au Japon vers la fin du xviie siècle autour de la préfecture de Yamaguchi.

On peut aussi confondre Natsumikan avec d’autres Kawano natsudaidai, Amanatsu daida ou encore le Amanatsukan.

Le fruit a une grosse taille, proche de celle d’un petit Pamplemousse, mais le goût est différent bien qu’également assez proche. On consomme d’ailleurs le Natsumikan plutôt en produits transformés (boissons, confiseries, huile essentielle) qu’en agrume de table.

Ōgonkan (Citrus flaviculpus)

Un des agrumes japonais les plus rares

Ōgonkan agrumes japonais

Ōgonkan (Source Photo)

Le Ōgonkan porte plusieurs noms au Japon. On l’appelle aussi par exemple Ki-mikan ou Ougonkan. En dehors du Japon, on peut aussi voir le terme de Orange Dorée, bien que ce ne soit pas une Orange.

On le cultive depuis longtemps dans la préfecture de Kagoshima, mais ses origines sont troubles.

Le fruit, lui, a une petite taille. Il mesure en effet 4 à 5 cm et pèse de 60 à 80 g. Il a aussi une peau difficile à éplucher à la main. Son parfum ressemble à celui de l’Hyuganatsu.

Enfin, c’est un fruit très rare dont la production au Japon dépasse tout juste les 100 tonnes par an.

Ponkan (Citrus poonensis)

Un des agrumes japonais hybride entre le Pomélo et la Mandarine

Citrus poonensis Ponkan

Ponkan (Source Photo)

Le Ponkan provient de l’hybridation entre le Pomélo et la Mandarine. Le fruit n’est pas d’origine japonaise, mais originaire des États-Unis. Par contre, il est cultivé au Japon.

Le Pokan fait partie des agrumes japonais sucrés. Il a aussi une forme assez ronde, te reste très productif la plupart du temps. Mais sera un peu sensible à l’alternance bisannuelle.

Aussi, comme il produit beaucoup, on peut voir souvent des branches cassées en raison du poids des fruits.

Enfin, on peut facilement enlever l’écorce du fruit. Le Ponkan peut aussi se reproduire par semis assez fidèles à la variété originelle.

Sambokan (Citrus sulcata)

Un des agrumes japonais anciens

Sambokan une sorte de grosse orange

Sambokan (Source Photo)

Le Sambokan fait partie des anciens agrumes japonais. Même s’il est encore cultivé de nos jours, il n’existe qu’une toute petite production. On ne cultive environ que 500 tonnes par an de Sambokan au Japon.

Cet agrume provient de l’hybridation de deux autres agrumes japonais : Kaikoukan et Kishu mikan.

Le fruit pèse environ 300 gramme et reste facile à peler même si le péricarpe est épais. Aussi, le Sambokan est juteux et a un goût doux.

Enfin, pour le goût, cet agrume rappelle celui entre l’orange et le Pamplemousse. Et sa peau n’est pas amère.

shīkwāsā (citrus × depressa)

Un des agrumes japonais d'Okinawa

Shekwasha Citrus depressa

Shīkwāsā (Source Photo)

Typique du Japon, le Shīkwāsā fait partie des agrumes qu’on cultive traditionnellement à Okinawa, sur l’île de Guam mais aussi à Taïwan. Et on trouve encore de nos jours l’espèce sauvage disséminée dans les îles Ryūkyū.

Le Shīkwāsā pousse sur un petit arbuste qui ne dépasse pas 5 mètres de hauteur. Et le fruit est, lui aussi, petit. En effet, l’agrume ne dépasse pas les 4 cm de diamètres et ne pèse que seulement 25 à 60 g.

On dénombre de nombreux cultivars. Quant à ses utilisations, il trouve principalement des débouchés dans les jus et boissons. Mais son écorce est très riche en huile essentielle.

Setoka

Un des agrumes japonais de type tangor nouveau

Setoka agrumes japonais

Setoka (Source Photo)

Le Setoka fait partie des agrumes japonais récents. On le classe aussi dans les Tangors. Il résulte du croisement des tangors Murcott avec un Kuchinotsu n°.37.

C’est un très beau fruit rond, un peu aplati aux extrémités. Le Setoka ne produit presque pas de graines et développe beaucoup de jus.

Il a aussi un très faible taux d’acidité, mais un très bon taux de sucre ce qui le rend très intéressant pour les enfants pour en tant qu’agrume de table.

Enfin, on peut aussi l’utiliser de différentes manières, comme en jus, cocktails ou encore dans les chocolats et les confitures. Le fruit est cher.

Sudachi (Citrus sudachi)

Un des agrumes japonais les plus acides

Citrus sudachi Sudachi agrumes japonais

Sudachis (Source Photo)

Le Sudachi (Citrus sudachi) proviendrait d’une hybridation entre le Yuzu et la Mandarine Koji et voit le jour vers 1700.

De nos jours, on note plusieurs cultivars de Sudachis comme Naoshichi, Tokushima 3X No.1 ou encore le Naoshichi.

Dans tous les cas, les fruits de type Sudachis sont petits et très acides. Un peu plus acides que les véritables Citrons.

On utilise à la fois le zeste encore vert ou le jus du Sudachi pour parfumer les plats, les boissons ou encore pour le Ponzu (sauce japonaise).

Yukou (Citrus yuko)

Un des agrumes japonais les plus mystérieux

Yukou Citrus yuko agrumes japonais

Yukous (Source Photo)

Le Yukou a une histoire très trouble. On pense qu’il proviendrait de l’hybridation entre le Yuzu et le Pomélo, mais rien de certain. Aussi, l’agrume a failli disparaître à cause de la Mandarine Satsuma, de l’urbanisation et de l’apparition de nouvelles sauces pour agrémenter les plats.

Aujourd’hui encore, sa production reste relativement faible. Mais l’arbuste est assez rustique puisqu’il supporte -12°C.

Le Yukou développe une belle couleur jaune à maturité. Il a aussi un goût un peu moins acide que le citron, développe de nombreux pépins, et peut se manger avec la peau. Son goût ressemble à celui d’une Mandarine sucrée et acide.

Yuzu (Citrus ×junos)

Un des agrumes japonais les plus communs en dehors du Japon

Citrus ×junos yuzu

Yuzus (Source Photo)

Le Yuzu fait partie des agrumes japonais les plus connus en dehors du pays. Le Japon détient d’ailleurs le record du plus gros producteur de Yuzu, mais aussi du plus gros consommateur.

Le fruit développe un goût se situe entre le Citron Vert et le Pamplemousse Jaune. Juteux et acide, on utilise le Yuzu surtout pour son jus. Il s’utilise parfaitement pour assaisonner les poissons et les champignons.

Le zeste du fruit, mélangé avec du piment donne le yuzukoshō, un condiment japonais.

LES AGRUMES JAPONAIS MÉCONNUS

Malheureusement, pas d'images pour ces agrumes japonais

La liste suivante n’est malheureusement pas exhaustive. Plus d’une centaine de cultivars et variétés d’Agrumes est recensée au Japon. Certaines sont d’ailleurs spécifiques à certaines îles et on ne les trouve parfois que dans certaines préfectures.

Mais voici quand même une liste assez complète des principales variétés :

  • Yuzuquat : hybride résultant d’un mélange entre le Yuzu, et Kumquat Nagomi. Mais le fruit a été développé au Texas, bien que les parents soient des variétés d’agrumes japonais.
  • Kuchinotsu No. 37 : c’est un Tangor japonais hybride résultant du croisement du Tangor« Kiyomi » avec la Mandarine « Encore ».
  • Yuge hyōkan : variété d’agrume taïwanais tardif cultivé au Japon. Il serait apparenté au Pomélo, mais son origine exacte reste trouble
  • Tachibana : c’est une variété de Mandarine poussant à l’état sauvage au Japon. Le fruit a un goût extrêmement amer, ce qui le rend donc presque immangeable tel quel.
  • Shonan Gold : un très bel agrume japonais à la couleur jaune doré. Hybride obtenu par le croisement entre Imamura unshiu et Ōgonkan.

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