Comment reconnaître la camomille ? C’est ce que nous allons aborder ensemble dans cet article. Et plus précisément, nous allons voir comment reconnaître la Camomille Romaine (Chamaemelum nobile). Car, en effet, il existe plusieurs espèces de « Camomilles ».
La Camomille, populaire en infusion, compte beaucoup de similitudes avec 4 membres de sa famille botanique… Allons voir maintenant, comment la reconnaître parmi eux.
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Chamaemelum nobile (Source Photo)
La théorie botanique est un élément indispensable pour l’identification des plantes.
La camomille romaine (Chamaemelum nobile) aussi appelée anthémis noble, anthémis odorante, camomille noble ou encore camomille d’Anjou, appartient à la famille des Astéracées (ou Composées).
La principale particularité des Astéracées est que chaque ligule (pétale) désigne en réalité une fleur et toutes ses fleurs forment un capitule (inflorescence condensée de fleurs sans tiges regroupées sur un réceptacle commun).
Les Camomilles ce sont 130 espèces dans le monde, dont 8 présentes en France, 4 groupes de cette famille sont très similaires – nous vous en parlions plus haut – ils sont Chamaemelum, Matricaria, Anthemis et Tripleurospermum.
Citons à présent les espèces que nous serions susceptibles de retrouver chez nous :
Nous aborderons principalement la camomille que nous consommons en infusion, c’est-à-dire la camomille romaine (Chamaemelum nobile).
Habitat Naturel de la Camomille Romaine (Source Photo)
Avant de pouvoir la reconnaître, un point sur son habitat.
Dans le cas de la camomille romaine (Chamaemelum nobile), bien que présente en France et en Europe, elle s’est également installée en Amérique du Nord, du Sud et en Australie. Mais c’est bien en France, en Espagne, au Portugal et au Royaume-Uni que vous aurez le plus de chance de la croiser à l’état sauvage.
Cette espèce aime la lumière, accompagnée de températures plutôt chaudes, à condition d’y trouver un peu d’humidité. Nous la trouverons facilement sur des pelouses sablonneuses, mais aussi en bordure d’étang. Elle sera donc plutôt présente dans l’Ouest de la France qu’ailleurs.
La Camomille Romaine aime être en compagnie de la Pâquerette Vivace (Bellis perennis), du mouron des oiseaux (Stellaria media), du liseron des champs (Convolvulus arvensis), du plantain lancéolé (Plantago lanceolata), du pâturin des prés (Poa pratensis) et bien d’autres !
Fleurs de Camomille Romaine (Source Photo)
Feuilles très découpées (Source Photo)
Venons-en au fait, voici comment reconnaître la camomille romaine (Chamaemelum nobile).
Comme nous l’avons vu plus haut, il y a des confusions avec la Camomille Romaine (Chamaemelum nobile). Et toutes les plantes de cette liste poussent aussi en France.
La Camomille Romaine (Chamaemelum nobile), fait partie des plantes médicinales. Et c’est aussi une incontournable des infusions notamment pour faciliter la digestion.
Mais elle peut aussi s’utiliser en eau florale, en interne : en cas de nervosité, de colère ou de stress et en externe : pour les démangeaisons, irritations ou brûlures. En l’aspergeant sur les cheveux, elle peut donner des reflets clairs.
En ce qui concerne l’huile essentielle, elle est apaisante pour les problèmes de peau, calmante pour le système nerveux et revêt aussi des propriétés antispasmodiques et antiparasitaire.
Nous pouvons la trouver aussi dans des crèmes hydratantes, dans des savons ou gel douche. Elle s’invite partout dans notre quotidien !
Une autre espèce dont nous avons parlé tout à l’heure, la camomille matricaire (Matricaria recutita), qui peut aussi s’utiliser en huile essentielle, elle agit sur les allergies, sur la cicatrisation, sur les articulations, elle est très efficace en tant qu’anti-inflammatoire.
N’oublions pas non plus que la Pâquerette est aussi une plante médicinale. Comme beaucoup d’autres plantes de cette famille.
Mais comme toujours, privilégiez une cueillette raisonnée et soyez sûr de ce que vous mettez dans votre panier. N’oubliez pas que la cueillette sauvage comporte des risques et que certaines populations végétales sont parfois menacées sur un territoire donné. Même si l’espèce ne l’est pas.
Alors, on se reprend une petite infusion de camomille ?
Lisa MAUNIER
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