
DÉCOUVRIR LES ACANTHOPHOENIX
Un genre de palmier épineux, rare, qu'on ne trouve qu'à la Réunion et sur l'Île Maurice.
Le nom vient du grec akantha (épine) et phoenix (palme), en référence aux épines présentes sur les jeunes pétioles.
Ces palmiers tropicaux poussent dans les forêts humides de montagne, entre 500 et 1200 m d’altitude. Très menacés dans la nature, ils survivent surtout en culture ou dans des zones protégées.
Acanthophoenix rubra (Palmiste rouge) reste l’espèce la plus cultivée, prisée pour sa silhouette tropicale et raffinée. Peu rustique, il exige chaleur, humidité et lumière filtrée.
Mais au total, on compte 3 espèces de palmiers appartenant au genre Acanthophoenix :
Acanthophoenix rubra, le plus cultivé et le plus ornemental
Acanthophoenix crinita, parfois considéré comme une forme ou sous-espèce
- Acanthophoenix rousselii, dont le statut exact est encore débattu par les botanistes
Et on le cultive aujourd'hui dans le monde entier dans de nombreux jardins tropicaux à travers le monde. Il développe un port élancé, pouvant atteindre 10 à 15 mètres de hauteur.
Son tronc fin et annelé, sa couronne de palmes pennées et surtout sa gaine foliaire rougeâtre très décorative, le rend particulièrement intéressant en tant que plante ornementale.
Et sa particularité est de développer des jeunes pétioles, souvent armés de petites épines.
Ce qui est aussi un des éléments de différenciation typique du genre Acanthophoenix.
Mais il pousse plutôt sur l'île de la Réunion.
On l'appelle aussi Palmiste Noir. Il pousse naturellement dans les forêts humides de montagne, entre 700 et 1300 mètres d’altitude, sur des sols volcaniques riches en matière organique.
Ce palmier présente un tronc fin, annelé, souvent couvert de fibres longues et brunes, d’où son nom crinita (signifiant "chevelu").
Mais il sera malheureusement bien plus rare à l'état sauvage.
Sa couronne de palmes pennées, très graphique, au feuillage vert foncé, avec parfois des reflets argentés sur le revers, le rend très intéressant en tant que plante ornementale.
Enfin, il sera aussi très rare en culture, et on ne le trouve que dans quelques collections botaniques.
Mais ce taxon reste controversé. On pense à une variante de l'espèce Acanthophoenix rubra.
Car ses caractéristiques sont très proches.
D'autant plus qu'il pousse aussi sur l'île Maurice. Donc selon certaines classifications, cette espèce est parfois inexistante.
Ce palmier présente des caractéristiques très proches de A. rubra : tronc annelé, feuillage penné, gaine foliaire rougeâtre, et présence possible d’épines sur les jeunes pétioles.
Les différences rapportées concernent surtout des détails floraux et la taille des fruits, jugés insuffisants par certains pour justifier une espèce distincte.